samedi 7 juin 2014

G...comme Gestion des recherches

G comme gestion des recherches


 J'ai deux gros défauts :
D'une part, je suis assez "foutoir" et, d'autre part, j'ai du mal à aller au bout des choses ! (et je pense ne pas être le seul dans ce cas). 
Cet aveu n'a pas vocation à un quelqu'un pardon, mais il marque une certaine lucidité personnelle nécessaire et permet de planter le décor....
Se lancer en généalogie signifie être amené à parcourir de multiples registres pour établir les liens familiaux, ascendants ou descendants. Autant vous dire que cela s'accommode mal avec mes deux gros défauts. Cela oblige donc à tenter de les encadrer au mieux pour ne pas les laisser vous suspendre aux branches sans filet. Pour y parvenir, je consulte souvent avec bonheur les blogs des un(e)s et des autres et m'approprie les méthodes qui pourraient me convenir, pour, au final, dépasser ma désorganisation chronique; ou du moins essayer... 
Voici en quelques lignes comment je gère mes recherches généalogiques....

Un plan de classement

Pour ne pas être englouti par l'abysse qui s'ouvre devant toute personne débutant sa généalogie, j'ai opté pour l'établissement d'un plan de classement.
Les articles et autres documentations techniques me sont ainsi plus facilement accessibles.

Le répertoire informatique principal contenant les dits documents se nomme tout simplement "documentation généalogique". Il comporte différents sous-répertoires thématiques. Chacun d'eux est nommé à l'aide d'un numéro et d'un intitulé bref et compréhensible:

Exemples (liste non complète) :
1- inventaires des archives départementales
2- histoire des Landes (documentation générale, ouvrages enregistrés depuis Gallica)
3 - modèles documents (arbres vierges, fiches individuelles)
4- Registres par commune (classement par commune et par registre des images téléchargées depuis les sites des archives exploitées)
5- Exploitation du cadastre (articles numérisés à partir de différentes revues)
6- Enfance abandonnée (documentation générale)
7- Publications des cercles 
8- Dépouillements (état de mes dépouillements en cours + sauvegardes des exports Nimègue)

Chaque document enregistré dans ces différents répertoires est listé dans un fichier Excel global. 
J'y indique les éléments qui lui sont propre : intitulé, source du document, nature.

Au final j'obtiens une sorte de geneaWiki personnel, adapté à mes besoins, simple d'utilisation. Les répertoires sont numérotés pour en faciliter le tri. 

L'idée générale est de pouvoir accéder directement à ce que l'on cherche sans multiplier les sous répertoires et sans avoir à installer un logiciel particulier de gestion documentaire. 

Cela n'est certainement pas une pratique des plus professionnelles mais elle est efficace dans le sens où elle m'est adaptée. La gestion de mes recherches repose sur un autre pilier, immatériel...

L'alternance


Ayant tendance à plier mes cahiers assez rapidement, même lorsque je prends plaisir à chercher, j'ai opté pour la technique de l'alternance. 

kezako? c'est très simple. 

Une fois installé pour une après-midi derrière l'écran, je segmente le temps entre différentes facettes de la généalogie : 

  • Une heure est consacrée à un dépouillement pour alimenter une base partagée sur le net, 
  • une heure de recherches documentaires s'intercale avec du temps consacré aux recherches etc.... 

D'une part cela dynamise la pratique mais cela permet aussi de se fixer de petits objectifs réalisables qui au fil du temps donnent de beaux résultats.

Exemple : Indexer un registre. Cela est stérile sur le moment mais utile par la suite!

L'alternance des activités a été pour moi une révélation. Je me souviens des heures passées à chercher sans objectif précis pour au final ralentir jusqu'à m'arrêter.. 
 
La ligne du temps


Pour progresser dans l'établissement des filiations j'utilise la ligne de vie. Une feuille, un stylo, je trace un axe matérialisant la vie de l'ancêtre sur lequel je travaille et je débute toujours par la recherche de son mariage et/ou de son décès. 

Pour m'aider je consulte les bases en ligne (Généanet, sites collaboratifs et associatifs etc...). Une fois les actes trouvés, je les enregistre dans un répertoire informatique portant comme intitulé le numéro Sosa de mon aïeul. (Chaque acte collecté y est rangé au fur et à mesure). 

Quand le mariage est trouvé en premier, j'épluche les registres des naissances sur un créneau assez large à partir de la date du mariage pour lister la descendance du couple. Je travaille sur la commune du mariage et sur les communes voisines (technique à l'ancienne!).
Bien sûr, le risque est de passer à côté de certains enfants mais en croisant les données trouvées et les informations exploitées à partir du Net, on a de grandes chances de cerner les familles la grande majorité du temps. Il faudra croiser avec d'autres sources type recensement pour s'assurer de n'avoir oublié personne !

En un troisième temps j'alimente mon arbre Généanet avec les données collectées. Je ne termine jamais une session de recherche avec des éléments à enregistrer. L'expérience m'a montré que j'oubliais assez souvent par la suite ! 
Pour ce qui est de la version papier de ce travail , vous en trouverez un exemple dans la partie blog de ce site.

Cet aperçu sur la gestion de mes recherches n'est qu'un survol, mais d’autres occasions se présenteront pour échanger sur nos méthodes....

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